Savoir comprendre et gérer de la meilleure des manières le climat social est essentiel pour la performance de l'entreprise et le bien-être de ses collaborateurs.
Le climat social repose sur l'atmosphère et la qualité relationnelle au sein de l'entreprise. De fait, il impacte la motivation et l'engagement de chaque collaborateur et de chaque équipe et, par conséquent, la performance globale de l'entreprise.
Passons en revue les éléments qui influencent cette dynamique d’équipe, pour ensuite déterminer comment optimiser les interactions entre les collaborateurs et favoriser un environnement propice à l'épanouissement professionnel.
Qu’est-ce que le climat social au travail ?
Le climat social en entreprise se réfère à l'atmosphère générale : les relations interpersonnelles, les différentes dynamiques et les perceptions individuelles des salariés. Il englobe toutes les interactions sociales, les normes de comportement, et les attitudes qui composent l'environnement professionnel.
Il est un reflet de la qualité de la vie sociale et professionnelle au sein de l'organisation puisqu'il est influencé par le niveau de satisfaction ou d'insatisfaction des collaborateurs, le degré d'implication de chacun et leur perception de l'équité et de la justice dans l'entreprise.
Au contraire de certains indicateurs objectifs et quantitatifs (comme le taux d'absentéisme ou l'ENPS), le climat social fait plutôt état de ressentis de la part des salariés.
Quels facteurs influent sur la qualité du climat social ?
Différents facteurs influencent le climat social au sein de l'entreprise. Tous façonnent l'atmosphère générale et les relations entre les collaborateurs Voyons plus en détail ce qui peut favoriser un climat social bénéfique ou au contraire générer une ambiance défavorable au bien-être.
Le style de management
Le management a un rôle clé dans le climat social de l’entreprise. Un management bienveillant, participatif et transparent favorise en effet un climat social positif : il encourage l'engagement des salariés, facilite la résolution des conflits et génère un sentiment d'appartenance à l'entreprise.
La reconnaissance des collaborateurs, initiée par le manager et/ou inhérente à la culture d’entreprise, est tout aussi importante. C’est un élément clé pour renforcer le sentiment de satisfaction et d’accomplissement au travail.
La communication interne
Une communication ouverte, transparente et bidirectionnelle permet de dissiper les malentendus, de promouvoir la confiance et de favoriser la collaboration. Les canaux de communication efficaces, tels que les réunions régulières, les feedbacks constructifs et les plateformes collaboratives, facilitent l'échange d'idées et renforcent les liens entre les membres de l'équipe.
Au contraire, une communication opaque et un manque de clarté des informations peuvent générer de la méfiance et des tensions.
La culture d’entreprise
La culture d’entreprise englobe les valeurs, les croyances et les comportements partagés au sein de l'organisation. Une culture d'entreprise positive, axée sur le respect, la diversité, l'inclusion et l'éthique, renforce le sentiment d'appartenance des salariés et contribue à forger des relations solides entre tous les membres de l'équipe. Autant d’éléments qui participent à un bon climat social.
L’environnement de travail
L’environnement de travail, qu’il soit physique ou psychosocial, joue un rôle déterminant dans la qualité du climat social. Pour faire en sorte que les salariés se sentent bien dans l'entreprise, il faut aussi faire en sorte qu'ils se sentent bien dans les bureaux et soigner l'espace de travail, faire qu'il soit ergonomique, confortable et adapté aux besoins des équipes.
Climat social malsain VS positif : quelles conséquences pour l’entreprise ?
Prendre en compte l’indicateur qu’est le climat social n’est pas une option pour les entreprises. Cela s’avère essentiel pour leur bon fonctionnement, la rétention et l’attraction des talents, la performance globale, etc.
Les impacts d’un mauvais climat social
De nombreux risques guettent les entreprises qui ne prêtent pas attention au climat social. Un mauvais climat social est une sorte de cercle vicieux : les tensions, la méfiance et les incivilités ne font que s’autoalimenter, dégradant encore plus l’ambiance au travail.
Cela peut avoir des conséquences très néfastes pour l’entreprise :
- accroissement du stress des collaborateurs ;
- hausse de l’absentéisme et du présentéisme ;
- dégradation de l’image de marque employeur, etc.
Tout cela impacte bien sûr négativement les performances de l’entreprise, son évolution et sa capacité à fidéliser et à recruter les collaborateurs les plus compétents.
Les bénéfices d’un environnement professionnel sain et agréable
Lorsque les salariés perçoivent les relations professionnelles et l’ambiance au travail comme positives, cela profite directement à leur bien-être, mais aussi à l’entreprise en tant qu’entité :
- collaboration plus efficace au sein des équipes ;
- attractivité pour les candidats, les partenaires commerciaux et les investisseurs ;
- innovation, créativité et prise d’initiative encouragées ;
- réduction du stress et augmentation du sentiment de satisfaction global.
In fine, un bon climat social est à la fois bénéfique pour la santé mentale et physique des salariés, pour la productivité de l’entreprise et pour sa capacité à attirer du personnel qualifié et expérimenté.
Comment améliorer le climat social et la santé mentale au travail dans son organisation ?
Vous l’aurez compris, le climat social est un baromètre à ne pas négliger pour la santé des collaborateurs, et pour la santé économique et financière de l’entreprise. Mais comment savoir si une politique d’amélioration du climat social est nécessaire ? Et le cas échéant, comment la mettre en place ?
Mesurer le climat social
Comme dans toute démarche QVT, l’analyse de la situation actuelle est la première étape. Le service des ressources humaines a plusieurs indicateurs à sa disposition pour faire un premier état de la situation :
- le calcul du taux de turnover (lorsqu’il est particulièrement élevé, cela traduit une insatisfaction des salariés, potentiellement liée à la qualité du climat social) et l’ancienneté moyenne des salariés (plus elle importante, plus cela indique que les collaborateurs se sentent bien dans l’entreprise) ;
- le taux d’absentéisme, qui peut lui aussi être en lien avec les conditions de vie au travail et l’atmosphère qui règne ;
- l’augmentation des risques psychosociaux (stress, violences, incivilités, etc.) ;
- le niveau de productivité, à l’échelle de l’entreprise, d’une équipe ou d’un collaborateur, etc.
Cette mesure à l’aide d’indicateurs chiffrés est utile, mais n’examine pas en profondeur le climat social et ce qui en est à l’origine. Il convient donc de réaliser un bilan social plus complet, notamment en collectant la perception des collaborateurs. L’analyse de l’employee Net Promoter Score (mesure de la propension qu’ont les salariés à recommander l’entreprise) et la mise en place d’un baromètre social QVT, entre autres, se révèlent des outils efficaces pour disposer d’informations plus précises sur le climat social.
La solution teale : pour bénéficier d’un suivi du bien-être des salariés, et de conseils et d’ateliers pratiques pour améliorer leur santé mentale et le climat social, teale accompagne les ressources humaines avec sa solution bien-être au travail. Cet outil vous aide à mesurer et à comprendre les problématiques de bien-être, pour pouvoir agir en conséquence et de manière adaptée.
Impliquer chaque niveau hiérarchique
Le climat social dépend de paramètres variés qui peuvent provenir des relations entre collègues de même niveau hiérarchique, de la gestion des ressources humaines, du type de management et même de la direction et de la politique de bien-être qu’elle insuffle.
Avant toute mise en œuvre d’un plan d’amélioration du climat social, il paraît donc essentiel de réfléchir à des mesures qui impliquent toute l’organisation et qui permettront de modifier en profondeur la culture d’entreprise.
Mettre en place des mesures pour le bien-être au travail
À la suite de l’analyse des difficultés rencontrées au sein de l’entreprise, viennent la gestion et l’amélioration concrète du climat social. Chaque entreprise aura ses propres axes de travail mais les actions à mener s’articulent souvent autour des mêmes problématiques :
- amélioration de l’équilibre vie privée et vie professionnelle (respect du droit à la déconnexion, flexibilité des horaires, etc.) ;
- meilleure communication et implication du personnel (favoriser les feedbacks, permettre à chacun de s’exprimer pourquoi pas en organisant des réunions collectives hebdomadaires et des entretiens individuels) ;
- reconnaissance et valorisation du travail, associée à un management bienveillant et par l’exemple ;
- prévention et gestion proactive des conflits ;
- création de programmes et d’événements propices au bien-être au travail et la cohésion entre collaborateurs (séminaires, ateliers de gestion du stress, activités sportives, etc.) ;
- politique d’égalité des chances au sein de l’entreprise, de développement des compétences et de possibilités d’évolution de carrière.