Bilan 2023 et leviers d'actions 2024
La QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail), autrefois appelée QVT, fait partie des missions phares d’un département RH. Engager ce type de démarche est en effet primordial pour analyser et améliorer la santé physique et mentale des salariés.
Mais quels sont concrètement les axes de travail et les sujets à aborder ? En quoi la QVCT est-elle utile, voire essentielle pour une entreprise ? Comment réussir sa démarche QVCT ? Autant de questions que nous allons aborder pour vous aiguiller, sans oublier de vous présenter notre solution d’accompagnement.
Vous pensez tout savoir de la QVCT ? Une piqûre de rappel pourrait toutefois être utile et vous aider à élargir votre champ d’action lors de la mise en place de bonnes pratiques QVCT.
La Qualité de Vie et des Conditions de Travail est un concept essentiel pour tous les professionnels exerçant dans les ressources humaines. Elle englobe plusieurs facettes du bien-être des salariés au travail : leur bien-être physique, mental et social.
La QVCT vise à créer un environnement de travail favorable où les collaborateurs se sentent valorisés, soutenus et épanouis. Elle comprend la gestion des risques psychosociaux (RPS) comme le stress, le harcèlement et l'épuisement professionnel (burn-out), la promotion d'un bon climat social au sein de l'entreprise ou encore la richesse du contenu du travail et les possibilités d’évolution professionnelle.
Une démarche QVCT implique ainsi une série de mesures et de politiques pour améliorer les conditions de travail, dans leur définition la plus large, au niveau matériel, organisationnel et psychosocial. Cela peut inclure des initiatives pour équilibrer vie professionnelle et vie personnelle, des programmes de prévention des risques, des aménagements de poste pour les travailleurs en situation de handicap, des formations pour renforcer les compétences des employés, etc.
Le service RH joue un rôle clé dans l'élaboration et la mise en œuvre de ces démarches : il veille à ce que les besoins des collaborateurs soient pris en compte et que l'organisation reste compétitive et attractive. N’oublions pas en effet que QVT et performance ne sont pas antagonistes : ils peuvent – et doivent - au contraire s’encourager l’un l’autre.
La QVCT découle directement de la QVT (Qualité de Vie au Travail), et l’a officiellement remplacée en mars 2022, dans le cadre de la loi Santé au Travail, après avoir été promue par l’ANI en 2020.
Mais qu'est-ce que ça change pour les entreprises et leurs équipes ? En remplaçant la QVT par la QVCT, l’idée était de remettre les conditions de travail au cœur des plans d’action. La QVT se centrait en effet sur la satisfaction et le bien-être individuels des salariés, mais avait tendance à délaisser certains aspects cruciaux liés au travail lui-même. Pour le dire de manière plus claire et plus concrète, par exemple, les démarches QVT avaient tendance à se limiter à quelques heures de télétravail supplémentaires, à des afterworks et à des sessions de sport, sans agir en profondeur sur le contenu et l’organisation du travail ni sur les conditions matérielles.
Ainsi, la différence majeure entre ces deux notions réside dans l’étendue de leur champ d’application. La QVT se focalise sur l'individu et son ressenti, tandis que la QVCT adopte une approche plus holistique en visant à une amélioration durable et collective de l'environnement de travail.
La QVCT n’est pas un simple concept abstrait et marketing, ni seulement une conformité réglementaire : sa mise en œuvre a des effets directs et indirects sur toute l’entreprise et répond à des enjeux majeurs, qui participent à sa pérennisation et à son développement.
RPS et QVCT sont étroitement liés. Les risques psychosociaux sont répartis en 3 grandes catégories : stress au travail, violence interne à l’entreprise (conflits, harcèlement, etc.) et violence externe (agression par un client, insultes, etc.).
Or, en mettant en place des actions ciblées via la démarche QVCT, les entreprises peuvent réduire l’incidence de ces problèmes, protégeant ainsi la santé mentale et physique de leurs collaborateurs. Besoin d’un exemple concret ? Si le diagnostic QVT fait état de problèmes de communication au sein d’une équipe, il sera judicieux de créer des réunions d’équipe formelles et informelles et de former les managers aux risques psychosociaux et aux bonnes pratiques du management participatif. Cela pourra non seulement résoudre le problème initialement visé, mais permettra aussi prévenir de futurs conflits.
La QVCT et la culture d’entreprise sont des facteurs clés dans l'attractivité d’un employeur. Les nouvelles générations de talents accordent une importance croissante aux conditions de travail et au bien-être au sein de l'entreprise. En investissant dans la QVCT, les entreprises se positionnent comme des employeurs de choix, attirant et retenant les salariés.
Ces démarches et l’image qu’elles renvoient sont d’ailleurs également positives pour les autres parties prenantes : clients, investisseurs, revendeurs, etc.
Un bon climat social et des conditions de travail optimales favorisent une meilleure performance individuelle et collective. Cela est effectivement propice à la créativité, à la productivité, à l’innovation et à l’engagement, qui participent grandement à la performance et la compétitivité d’une entreprise.
Tous les points évoqués précédemment ont aussi un impact sur l’aspect économique et financier :
Autrement dit, les dépenses engagées dans des démarches QVCT doivent être vues comme de réels investissements, qui auront des effets positifs de façon durable.
Il va de soi qu’un poste de travail inadapté, des situations conflictuelles entre collègues, un manque de reconnaissance, un sentiment d’injustice ou encore des horaires qui déséquilibrent totalement vie privée et vie personnelle sont des facteurs de détérioration du bien-être des salariés.
Au contraire, en s’intéressant à la Qualité de Vie et des Conditions de Travail, on peut créer un environnement de travail sain et agréable, favoriser des relations harmonieuses entre collaborateurs, promouvoir le développement personnel et professionnel, etc. Cela se traduira par une motivation et un engagement accrus, une réduction du stress, un sentiment de valorisation, un meilleur taux de satisfaction, etc. Tout ceci étant évidemment bénéfique au bien-être des salariés et à la santé mentale au travail.
Et au vu de la dégradation de la santé mentale que l’on constate chez les salariés français, la QVCT doit impérativement se soucier de cette problématique. Le baromètre de la santé mentale des salariés 2024 de teale indique par exemple que 23 % des salariés interrogés sont à risque de dépression et que 55 % des salariés se sentent stressés. La santé mentale doit donc devenir un enjeu majeur et stratégique dans toute démarche QVCT, avec une politique bien établie et des actions qui visent à la fois la dimension individuelle, managériale et collective.
Il n’existe pas un plan d’action QVCT universel, qui serait applicable à toutes les sociétés et à toutes les équipes. Chacune doit déterminer ses objectifs et priorités, établir un calendrier, réajuster ses mesures en fonction des résultats, budgétiser le plan, etc.
Important : pour une démarche QVCT efficace, il est essentiel d’impliquer tous les collaborateurs et de comprendre leurs préoccupations. Avant toute instauration de mesure, étudiez la situation actuelle avec un questionnaire QVT, des entretiens individuels et collectifs, des observations sur le terrain, l’étude d’indicateurs RH avec des outils dédiés, etc.
Une fois cette étape réalisée, il est temps d’évoquer quelques stratégies phares des démarches QVCT. La liste suivante n’est pas exhaustive, mais vous donne des pistes intéressantes en fonction des enjeux auxquels vous faites face.
Selon le baromètre 2023 de la santé mentale au travail de teale, 1 salarié sur 2 en France estime ne pas avoir un niveau de stress gérable au travail. Il s’agit donc d’une problématique de premier ordre, à laquelle on peut s’adresser via des actions comme :
Outre le stress généré par l’organisation et la charge de travail, la QVCT doit s’intéresser à la charge mentale, au contenu même des missions et à la quête de sens dans le travail. Ce sont des leviers majeurs de satisfaction au travail, qui vont participer au bien-être psychique des collaborateurs. Diversifier les tâches, accorder plus d’autonomie, reconnaître à chaque salarié sa place à part entière dans la réussite de l’entreprise : voilà quelques exemples d’actions à mener en ce sens.
Permettre aux salariés de développer leurs compétences et de gravir les échelons est également essentiel pour assurer leur satisfaction au travail. C’est un moyen d’éviter la routine au travail, mais aussi de reconnaître les efforts et les réussites, d’améliorer la rémunération, etc. Cela passe par des programmes de formation continue, la promotion du recrutement en interne ou encore la tenue d’entretiens individuels complémentaires à l’entretien annuel obligatoire.
La sécurité physique, l’ergonomie du poste de travail et l’environnement dans lequel travaillent les salariés sont également étroitement liés avec la qualité de vie au travail. Et il existe des mesures simples pour offrir un cadre plus agréable et adapté aux besoins des équipes : travaux d’isolation pour réduire les bruits venant de l’extérieur, installation de cabines acoustiques, achat de mobilier ajustable et ergonomique, optimisation de l’éclairage, etc.
Pour mener à bien toutes ces actions, il est souvent indispensable de vous faire accompagner par des experts. En effet, il y a une grande diversité de problématiques à gérer, dont certaines demandent une expertise pointue pour parvenir à bons résultats. Découvrez comment teale peut devenir votre allié dans l’amélioration de la QVCT.
Spécialisé dans la thématique de la santé mentale au travail, un pan essentiel de votre QVCT, teale accompagne les entreprises à travers plusieurs actions :
Avec plus d’une centaine de clients et un taux de 90 % d’utilisateurs de l’application qui estiment que teale les aide à aller mieux au quotidien, nous avons une démarche réellement impactante auprès des entreprises.
Nombre d’entre elles communiquent d’ailleurs à ce sujet et font état de la réussite des événements et des programmes QVCT mis en œuvre. Pour n’en citer quelques-unes, parlons du groupe BearingPoint, de 1001 Vies Habitat, de SFR ou encore de Tasmane. Nous intervenons donc auprès de secteurs d’activité variés, qui constatent tous une amélioration du bien-être après avoir travaillé sur la QVCT.
Si teale y joue un rôle essentiel en intervenant majoritairement sur la santé mentale, n’oublions pas de rappeler que la Qualité de Vie et des Conditions de Travail englobe bien d’autres aspects. Les entreprises intègrent donc les outils et l’accompagnement teale dans une démarche plus globale, qui peut répondre à des objectifs comme la gestion du stress, une meilleure organisation entre vie professionnelle et vie familiale, la santé physique des salariés, le développement de la cohésion d’équipe, l’inclusion et l’égalité dans le milieu professionnel, et bien plus encore !
